Varanger jour 10 : Hornøya, Vardø, Ekkerøy 13 août 2016 - Les carnets nature de Jessica - Photographie et illustration naturaliste

Aujourd’hui le ciel se dégage progressivement et le vent se lève. On retourne sur Hornøya. En arrivant, on observe plusieurs pygargues à queue blanche. L’un d’eux était très proche, mais on n’avait pas encore débarqué, et le vent soufflait si fort que le conducteur du bateau ne nous a pas laissé sortir à l’extérieur (c’est un petit chalutier). Du coup la fenêtre était trop étroite, loupé pour les photos ! Voici ceux que nous avons pu observer à terre.Malheureusement, il n’y a plus aucun macareux ni guillemot sur l’ile. Ils sont tous repartis ! Il reste seulement 4-5 macareux qui sont loin dans l’eau et n’en bougeront pas. C’est là que je me dit que même si la météo n’était pas top la dernière fois, on a quand même eu pas mal de chance d’en voir, même en petit nombre.

Les cormorans huppés en revanche sont toujours aussi nombreux ! Certains jeunes se font encore nourrir par les parents.Les algues font de bon reposoirs.Ces deux là s’occupaient avec ce qui leur passait sous le bec.En plein séchage. Avec ce vent et le soleil, pas besoin d’attendre longtemps.Pas mal de jeunes se baignent dans l’eau juste à côté du débarcadère.Aujourd’hui on continue le sentier jusqu’au bout, on n’était pas arrivés jusqu’au phare la dernière fois. En chemin on croise 4 phoques au loin et un faucon gerfaut. Tout en haut, les grands corbeaux s’amusent dans le vent.On redescend, le temps passe vite. je photographie quelques goélands. Un argenté.Puis un marin.Ainsi qu’une mouette tridactyle.En attendant le bateau, une bergeronnette grise vient se poser assez proche.Retour au port de Vardø. Je photographie les sternes pierregarin.Le ponton est squatté ! C’est l’heure de la sieste. Je précise que le jeune qui est complètement affalé la tête dans les algues et semble mourant va très très bien !Il est l’heure de quitter Vardø. C’est que les jours passent et il y a de la route. Comme on repasse devant Ekkerøy, on décide d’y faire un dernier arrêt.

Sur la route, j’aperçois deux formes rousses dans la lande. Ce sont des renards !On fait demi-tour et on emprunte le chemin le plus proche. Il mène a plusieurs habitations. Les deux renards ne se gênent pas pour passer sous les clôtures et inspecter les jardins ! L’un d’eux finit par s’approcher de la voiture.Il s’assoit carrément pour se gratter !Puis il reprend sa route et disparait dans un autre jardin. Le chemin est de plus en plus sablonneux et tout bosselé avec de très gros trous, on ne se risque pas à aller plus loin.Le deuxième renard sors à son tour d’un jardin, puis se dirige vers son compagnon.On reprend la route. Peu de temps après les renards, on voit un petit oiseau rondouillard sur un fil électrique. une chouette épervière ! Décidément, la route est pleine de surprises. On s’arrête sur le bas côté pour faire des images.Intriguée par le bruit du déclencheur, elle ne s’envole pas pour autant.Elle est restée un moment comme ça, puis a fini par s’envoler pour se poser un peu plus loin sur le câble.On continue jusqu’à Ekkerøy. Petite balade sur la plagette des sternes et des mouettes avant qu’il ne fasse trop sombre. Les sternes arctiques ont toujours autant d’énergie ! Il y a un grand jeune avec elles. Elles le défendaient très bien, bien qu’il sache voler.

Attention la tête !